La Villa Consulaire à Liège dédie une nouvelle exposition au grand artiste franco-belge, ALQUIN (Nicolas Alechinski) - qui effectue son premier retour d'exposition en Belgique depuis 20 ans.

Année après année, Alquin a multiplié ces sculptins. Leurs découpes sont au bout du compte du même ordre que la taille directe qu’il pratique dans les bois, le cire d’abeille durcie ou encore le marbre. Du sculptin à la sculpture comme de la sculpture au sculptin, il n’y a… qu’un pas. Ce que prouve le Calvaire des marins dressé en 2017 à l’entrée du port de Dunkerque. Cet angle d’acier de vingt-six tonnes, haut de onze mètres, découpé par une mandorle, dressé sur le ciel, a été un sculptin de papier. La limpidité formelle de plusieurs d’entre eux a conduit Alquin a les faire réalisés en acier corten.

Ainsi cet ensemble mettra-t-il en évidence ce que n’a cessé d’être, depuis plusieurs décennies, la quête de la complexité et de la force du volume qui est celle d’Alquin avec toutes les techniques , des plus délicates aux plus monumentales et tous les matériaux dont il s’empare.