Le passage du temps sur la matière est au cœur de la pratique de Michel Blazy. Depuis le début des années 90, l'artiste travaille avec des entités vivantes, artificielles et naturelles, qui sont toutes soumises à la suprématie du temps et à la multitude de déclencheurs qui agissent sur l'environnement.

Dans Multiverse, La Loge révèle son potentiel en tant que lieu animé où les matériaux peuvent croître, germer, se transformer et se détériorer. Chaque pièce du bâtiment offre des conditions spatiales, lumineuses et climatologiques spécifiques, qui permettent la coexistence de différents types de vie. L'exposition comprend des éléments clés de la pratique de l'atelier de Blazy, notamment des films, des sculptures et des installations, souvent composés de matériaux éphémères et éphémères comme des plantes, des moisissures, des ingrédients nutritionnels et des objets du quotidien.

Tout au long de l'exposition, les œuvres se développent indépendamment les unes des autres et échappent au contrôle de l'artiste. Dans ce multivers inattendu, où les choses peuvent déborder librement, le mouvement excentrique de la matière se cache comme une possibilité constante.