Un avion de ligne au-dessus de l’océan. Une tempête imprévue se déclenche, provoquant la panique. La scénographie ingénieuse de Philippe Quesne nous entraîne dans l’avion dont les passagers craignent pour leur vie. Après l’inévitable crash sur une île déserte, le groupe de survivants cherche à établir le contact avec le monde extérieur.

L’idée de l’île comme espace de tous les possibles constitue depuis la nuit des temps une source d’inspiration pour les écrivains et les artistes. Elle peut être le théâtre d’épopées ou de mises à l’épreuve. D’utopies ou de dystopies, ou de circonstances intermédiaires. Quelles transformations subissent des personnes qui se retrouvent ensemble en situation d’isolement social ?

Avec Crash Park, Philippe Quesne crée sa propre robinsonnade haute en couleur, peuplée de créatures surprenantes. Il s’inspire de multiples mythes et légendes, de l’Odyssée d’Homère aux fantasmes de Jules Verne. Les personnages vont-ils faire de leur île – en chantant et jouant de la musique – leur lieu d’exil ou y rencontrer l’utopie ?