> Dans le cadre d'EXTRA 2020, avec le soutien de l'Institut français et de l'Ambassade de France en Belgique

Dans cette pièce, primée par le Lion d’argent à la Biennale de danse de Venise en 2019, le plasticien et metteur en scène Théo Mercier marie ses savoirs à ceux du danseur et chorégraphe Steven Michel. Ce dernier plante sur scène une créature hybride agençant son lieu de vie jusqu’à s’y amalgamer. Le danseur semble se mouvoir « en kit » à l’instar
du décor constitué de mobilier issu d’une marque emblématique suédoise, symbole du beau pour tous. Par cette transposition d’un système commercial en objet chorégraphique, le solo ausculte le corps standardisé, le parcours imposé, et une certaine illusion de liberté proposée par les grandes puissances commerciales.
Mise en résonnance avec un texte de Jonathan Drillet, cette performance dynamite l’uniformisation de l’espace domestique de l’homme moderne. Un inclassable moment entre corps écorché et design stéréotypé, entre farce et effroi.