Sciences et universités
du
- 2021 -
01
mars
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au
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14
mars
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3 questions à Davy Gaillot
PHC : bourses de mobilité pour les chercheurs entre la France et la Belgique
Pourriez-vous vous présenter brièvement ?
Je m'appelle Davy Gaillot et je suis Enseignant-Chercheur à l'Université de Lille au sein de l'Institut d’Electronique, de Microélectronique et de Nanotechnologie (IEMN) et de l'Institut de Recherche sur les Composants logiciels et matériels pour l’Information et la Communication Avancée (IRCICA).
A la suite de l'obtention d'un double diplôme Ingénieur et DEA en génie mécanique, j'ai effectué un doctorat au Georgia Institute of Technology (USA) dans le domaine des matériaux structurés pour des applications optiques. Cette expérience internationale m'a apporté une richesse scientifique qui m'a permis de faire un Post-Doc à l'IEMN sur le développement de nouveaux matériaux électromagnétiques.
Pourriez-vous décrire votre projet en quelques lignes en donnant des exemples d’applications envisageables ?
Mes activités de recherches s'articulent autour des systèmes de communication sans-fil dits de dernière génération comme la 4G et 5G. A partir de mesures ou de simulations numériques, je développe des modèles qui permettent de mieux comprendre les mécanismes de propagation des ondes électromagnétiques pour améliorer la connectivité dans des milieux complexes comme des usines, tunnels ou encore bateau mais également de quantifier les ondes qui peuvent être absorbées par le corps humain.
Je participe à l'amélioration des modèles existants qui peuvent être utilisés pour la planification des réseaux sans-fil chez les opérateurs et la conception de nouveaux algorithmes pour des applications de géolocalisation des téléphones mobiles pour retrouver des personnes perdues ou en besoin de secours en forêt. Je m'intéresse également aux communications entre des véhicules mobiles (V2V) ou entre des véhicules mobiles et une infrastructure installée le long de la route (V2I).
J’ai également démarré des recherches sur les communications point-à-point ultra haut débit dans le cadre de la 6G avec une technologie hybride électronique/optique. Ces nouvelles technologies permettront d'accompagner la montée en débit du cœur de réseau des opérateurs pour supporter des applications de plus en plus gourmandes.
En quoi la coopération scientifique franco-belge a-t-elle représenté un atout pour vos recherches ?
Au démarrage de ma carrière académique, j'ai eu l'opportunité de travailler avec Wout Joseph qui était venu en Post-Doc chez nous et qui est actuellement Professeur à l'Université de Gand - IMEC. Nous avons une expertise très complémentaire et avons continué notre coopération de manière informelle à son retour en Belgique. Le projet Tournesol le projet PHC Tournesol entre 2012 et 2013 a permis de renforcer la mobilité scientifique et de développer notre projet commun.
L’idée d’origine était de combiner l’expérience accumulée d’une part sur la propagation des ondes électromagnétiques et d’autre part sur l’exposition humaine à ces ondes. A ce titre, nous avons porté le projet « WiSE »; qui concerne l'exposition des employés par les ondes électromagnétiques dans le cadre de l’appel à projets Franco-Belge INTERREG IVa et ceci en partenariat avec l’université de Gand, le CITC-EuraRFID à Lille (France) et l’hôpital de Aalst (Belgique). A l'issue du succès de ce projet, nous avons développé l’équipement scientifique « MaMIMOSA » qui permet d'étudier les ondes électromagnétiques dans les bandes de fréquences des opérateurs de téléphone mobile. Cet outil, unique en Europe, a permis de nourrir notre coopération au travers de nouveaux défis techniques et scientifiques. Cela fait maintenant plus de 13 ans que nos équipes travaillent ensemble et cette aventure personnelle, humaine et scientifique ne fait que commencer.
Je m'appelle Davy Gaillot et je suis Enseignant-Chercheur à l'Université de Lille au sein de l'Institut d’Electronique, de Microélectronique et de Nanotechnologie (IEMN) et de l'Institut de Recherche sur les Composants logiciels et matériels pour l’Information et la Communication Avancée (IRCICA).
A la suite de l'obtention d'un double diplôme Ingénieur et DEA en génie mécanique, j'ai effectué un doctorat au Georgia Institute of Technology (USA) dans le domaine des matériaux structurés pour des applications optiques. Cette expérience internationale m'a apporté une richesse scientifique qui m'a permis de faire un Post-Doc à l'IEMN sur le développement de nouveaux matériaux électromagnétiques.
Pourriez-vous décrire votre projet en quelques lignes en donnant des exemples d’applications envisageables ?
Mes activités de recherches s'articulent autour des systèmes de communication sans-fil dits de dernière génération comme la 4G et 5G. A partir de mesures ou de simulations numériques, je développe des modèles qui permettent de mieux comprendre les mécanismes de propagation des ondes électromagnétiques pour améliorer la connectivité dans des milieux complexes comme des usines, tunnels ou encore bateau mais également de quantifier les ondes qui peuvent être absorbées par le corps humain.
Je participe à l'amélioration des modèles existants qui peuvent être utilisés pour la planification des réseaux sans-fil chez les opérateurs et la conception de nouveaux algorithmes pour des applications de géolocalisation des téléphones mobiles pour retrouver des personnes perdues ou en besoin de secours en forêt. Je m'intéresse également aux communications entre des véhicules mobiles (V2V) ou entre des véhicules mobiles et une infrastructure installée le long de la route (V2I).
J’ai également démarré des recherches sur les communications point-à-point ultra haut débit dans le cadre de la 6G avec une technologie hybride électronique/optique. Ces nouvelles technologies permettront d'accompagner la montée en débit du cœur de réseau des opérateurs pour supporter des applications de plus en plus gourmandes.
En quoi la coopération scientifique franco-belge a-t-elle représenté un atout pour vos recherches ?
Au démarrage de ma carrière académique, j'ai eu l'opportunité de travailler avec Wout Joseph qui était venu en Post-Doc chez nous et qui est actuellement Professeur à l'Université de Gand - IMEC. Nous avons une expertise très complémentaire et avons continué notre coopération de manière informelle à son retour en Belgique. Le projet Tournesol le projet PHC Tournesol entre 2012 et 2013 a permis de renforcer la mobilité scientifique et de développer notre projet commun.
L’idée d’origine était de combiner l’expérience accumulée d’une part sur la propagation des ondes électromagnétiques et d’autre part sur l’exposition humaine à ces ondes. A ce titre, nous avons porté le projet « WiSE »; qui concerne l'exposition des employés par les ondes électromagnétiques dans le cadre de l’appel à projets Franco-Belge INTERREG IVa et ceci en partenariat avec l’université de Gand, le CITC-EuraRFID à Lille (France) et l’hôpital de Aalst (Belgique). A l'issue du succès de ce projet, nous avons développé l’équipement scientifique « MaMIMOSA » qui permet d'étudier les ondes électromagnétiques dans les bandes de fréquences des opérateurs de téléphone mobile. Cet outil, unique en Europe, a permis de nourrir notre coopération au travers de nouveaux défis techniques et scientifiques. Cela fait maintenant plus de 13 ans que nos équipes travaillent ensemble et cette aventure personnelle, humaine et scientifique ne fait que commencer.
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