Sciences et universités
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3 questions à Siewert Hugelier
Dans le cadre de la bourse de mobilité de court-séjour pour doctorants/post-doctorants
L'Ambassade de France en Belgique a offert des bourses de mobilité de court séjour (1 mois) pour des doctorants /post -doctorants se rendant en France suite à un projet PHC Tournesol.
Félicitations à notre premier boursier Siewert Hugelier !
- Pourriez-vous vous présenter brièvement ?
Mon nom est Siewert Hugelier et je suis actuellement un post-doc dans le Lab for NanoBiology à Louvain en Belgique. Je suis né dans ce pays mais j’ai déjà eu l’occasion de séjourner dans de nombreux pays tels que le Danemark, la France, la Pologne, l’Espagne ou l’Israël, pour les études ou pour mes activités de recherche. Pendant ma thèse, que j’ai faite à l’université de Lille en France, j’ai pris goût à travailler dans des environnements scientifiques très internationaux et je veux continuer à faire ça toute ma vie. Comme ça, je peux prendre connaissance des cultures étrangères et des petites habitudes qui font les différences entre nous, pour mieux comprendre des gens de partout dans le monde. Je suis chimiste de formation, puis j’ai effectué mon travail de doctorat en chimiométrie, imagerie et spectroscopie. Aujourd’hui, je travaille comme data scientist dans le domaine de la (bio-)chimie sur des sujets d’imagerie cellulaire en microscopie à fluorescence.
- Pourriez-vous décrire votre projet en quelques lignes ?
Dans le Lab for NanoBiology à Louvain en Belgique, on travaille sur des images de microscopie de fluorescence acquise par le biais de techniques peu conventionnelles, notamment en super-résolution. On développe des méthodes qui peuvent aider à mieux visualiser les structures et interactions dans les cellules humaines à une échelle nanoscopique. Dans ce domaine, on maîtrise surtout l’aspect du traitement des images et données, mais on n’a pas beaucoup d’expérience avec les étapes de pré- et post-traitement des données qui sont primordiales pour mieux extraire l’information d’une part et mieux la représenter d’autre part. L’expérience acquise sur ces aspects pendant ma thèse me permet d’aider les autres chercheurs de mieux analyser les images chimiques en fonction de leurs besoins.
En pratique, dans le projet actuel, on veut développer et appliquer des méthodes chimiométriques pour contourner des limitations fondamentales, encore présentes en microscopie à fluorescence, notamment la photodégradation pendant les acquisitions qui a pour effet de ‘détruire’ les sondes fluorescentes trop rapidement, c’est-à-dire avant que l’on ait pu enregistrer le signal de manière optimale. Cet effet peut s’avérer l’effet majoritaire qui convient pour extraire l’information d’intérêt, et produire une image super-résolue de contraste maximum et de résolution optimale. Par une approche inspirée d’algorithmes de lissage en traitement du signal, on arrive à séparer cette signature de photodégradation de notre signal d’intérêt et on obtient des images avec un meilleur contraste, une meilleure résolution spatiale et au final une meilleure représentation de la structure nanoscopique.
- En quoi cette bourse de mobilité vers la France est-elle un atout dans votre recherche ?
Pour commencer, cette bourse de mobilité me permet de revenir en France, dans le laboratoire où j’ai effectué ma thèse de doctorat, le LASIRE (équipe DYNamics, NAnoscopy and CHEMometrics, U Lille CNRS). La collaboration active de cette équipe de recherche avec mon laboratoire est depuis 2019 formalisée par un contrat de Laboratoire International Associé (U LILLE KU Leuven). Scientifiquement, venir dans ce laboratoire me permet de travailler au plus près d’experts en chimiométrie/traitement de spectres et images. C’est important d’adapter les méthodes de (pré-)traitements au problème posé et l’expérience acquise dans le groupe du Pr Ruckebusch est un atout indéniable. Cela nous permet de finaliser la mise au point de travaux débutés il y a plus de deux ans et de l’appliquer à des données d’imagerie difficile à exploiter par des approches plus classiques. De plus, je peux profiter des set-ups de microscopie de fluorescence disponibles dans le laboratoire français pour acquérir des données concernant l’internalisation de sondes fluorescentes.
A part cela, recevoir la bourse de mobilité pour le projet est aussi une validation de mon travail et de l’importance de ce projet dans la communauté, c’est également un aspect personnellement très valorisant pour des demandes des autres projets ou bourses. Enfin, je suis également très fier de participer à des projets de recherche bilatéraux entre deux régions/pays dans lesquels je me sens chez moi.
Félicitations à notre premier boursier Siewert Hugelier !
- Pourriez-vous vous présenter brièvement ?
Mon nom est Siewert Hugelier et je suis actuellement un post-doc dans le Lab for NanoBiology à Louvain en Belgique. Je suis né dans ce pays mais j’ai déjà eu l’occasion de séjourner dans de nombreux pays tels que le Danemark, la France, la Pologne, l’Espagne ou l’Israël, pour les études ou pour mes activités de recherche. Pendant ma thèse, que j’ai faite à l’université de Lille en France, j’ai pris goût à travailler dans des environnements scientifiques très internationaux et je veux continuer à faire ça toute ma vie. Comme ça, je peux prendre connaissance des cultures étrangères et des petites habitudes qui font les différences entre nous, pour mieux comprendre des gens de partout dans le monde. Je suis chimiste de formation, puis j’ai effectué mon travail de doctorat en chimiométrie, imagerie et spectroscopie. Aujourd’hui, je travaille comme data scientist dans le domaine de la (bio-)chimie sur des sujets d’imagerie cellulaire en microscopie à fluorescence.
- Pourriez-vous décrire votre projet en quelques lignes ?
Dans le Lab for NanoBiology à Louvain en Belgique, on travaille sur des images de microscopie de fluorescence acquise par le biais de techniques peu conventionnelles, notamment en super-résolution. On développe des méthodes qui peuvent aider à mieux visualiser les structures et interactions dans les cellules humaines à une échelle nanoscopique. Dans ce domaine, on maîtrise surtout l’aspect du traitement des images et données, mais on n’a pas beaucoup d’expérience avec les étapes de pré- et post-traitement des données qui sont primordiales pour mieux extraire l’information d’une part et mieux la représenter d’autre part. L’expérience acquise sur ces aspects pendant ma thèse me permet d’aider les autres chercheurs de mieux analyser les images chimiques en fonction de leurs besoins.
En pratique, dans le projet actuel, on veut développer et appliquer des méthodes chimiométriques pour contourner des limitations fondamentales, encore présentes en microscopie à fluorescence, notamment la photodégradation pendant les acquisitions qui a pour effet de ‘détruire’ les sondes fluorescentes trop rapidement, c’est-à-dire avant que l’on ait pu enregistrer le signal de manière optimale. Cet effet peut s’avérer l’effet majoritaire qui convient pour extraire l’information d’intérêt, et produire une image super-résolue de contraste maximum et de résolution optimale. Par une approche inspirée d’algorithmes de lissage en traitement du signal, on arrive à séparer cette signature de photodégradation de notre signal d’intérêt et on obtient des images avec un meilleur contraste, une meilleure résolution spatiale et au final une meilleure représentation de la structure nanoscopique.
- En quoi cette bourse de mobilité vers la France est-elle un atout dans votre recherche ?
Pour commencer, cette bourse de mobilité me permet de revenir en France, dans le laboratoire où j’ai effectué ma thèse de doctorat, le LASIRE (équipe DYNamics, NAnoscopy and CHEMometrics, U Lille CNRS). La collaboration active de cette équipe de recherche avec mon laboratoire est depuis 2019 formalisée par un contrat de Laboratoire International Associé (U LILLE KU Leuven). Scientifiquement, venir dans ce laboratoire me permet de travailler au plus près d’experts en chimiométrie/traitement de spectres et images. C’est important d’adapter les méthodes de (pré-)traitements au problème posé et l’expérience acquise dans le groupe du Pr Ruckebusch est un atout indéniable. Cela nous permet de finaliser la mise au point de travaux débutés il y a plus de deux ans et de l’appliquer à des données d’imagerie difficile à exploiter par des approches plus classiques. De plus, je peux profiter des set-ups de microscopie de fluorescence disponibles dans le laboratoire français pour acquérir des données concernant l’internalisation de sondes fluorescentes.
A part cela, recevoir la bourse de mobilité pour le projet est aussi une validation de mon travail et de l’importance de ce projet dans la communauté, c’est également un aspect personnellement très valorisant pour des demandes des autres projets ou bourses. Enfin, je suis également très fier de participer à des projets de recherche bilatéraux entre deux régions/pays dans lesquels je me sens chez moi.
Plus d'informations sur les bourses de mobilité post PHC Tournesol
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