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16


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- 2024 -

Exposition "Mari en Syrie"

Le Louvre investit le Musée royal de Mariemont


Mariemont, le musée du Louvre et la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (Bnu) s’associent dans un partenariat d’exception pour faire revivre l’une des cités les plus importantes du monde mésopotamien : la mythique Mari. Ensemble, ces trois institutions de renom invitent à parcourir l’histoire de cette illustre cité, à suivre l’aventure de son exploration archéologique et à découvrir les trésors qui y ont été mis au jour. Une exposition-voyage, faite de destructions et de reconstructions, de renaissance et de sauvegarde, qui ramène à l’un des berceaux de la civilisation.

L'exposition "Mari en Syrie" est à découvrir du 16 septembre 2023 au 7 janvier 2024.



Informations pratiques

Dates : 16 septembre 2023 – 07 janvier 2024.
L’exposition partira ensuite en itinérance à la Bnu de Strasbourg, sous le commissariat général d’Emmanuel Marine, du 7 février 2024 au 26 mai 2024

Adresse : 100 Chaussée de Mariemont, 7140 Morlanwelz, Belgique

Heures d’ouverture : Musée ouvert du mardi au dimanche de 10h - 18h (septembre) / 10h - 17h (octobre - janvier) / Dernière entrée 45 minutes avant la fermeture.

Tarif : 8€/adulte - réductions possibles. L’accès aux collections permanentes est gratuit.


L’exposition « Mari en Syrie » invite à se rendre au 3e millénaire avant notre ère sur un site du Proche-Orient situé au coeur du Croissant fertile, dans l’actuelle Syrie. La cité de Mari est alors reconnue pour son artisanat de cuivre et de bronze, son commerce favorisé par le fleuve Euphrate ou encore son architecture majestueuse de brique crue. Durant ces 1200 ans d’existence, la ville subit de nombreuses mutations. La période visée par l’exposition est celle de nouveaux gouverneurs - les Šakkanakkus (ou Shakkanakkus) - qui bâtiront ce que les fouilleurs dénommeront la « Ville III ».

L’histoire de Mari est racontée à travers 20 campagnes de fouilles menées dès 1934 par André Parrot, archéologue français dépêché par le Louvre. Parmi les objets découverts se trouvent des dépôts de fondation en brique, pierre ou bronze et des milliers de tablettes cunéiformes - décryptées par le Liégeois Georges Dossin, l’un des fondateurs de l’assyriologie belge. L’ambiance effervescente des fouilles se ressent dans l’exposition à travers des photographies, des archives et des films documentaires qui témoignent d’un chantier ayant réuni des centaines d’ouvriers syriens. Sources uniques et rares, ces documents permettent de revivre les grandes découvertes faites alors par les archéologues. À cette époque (1934-1946), les antiquités sont partagées exclusivement entre le Musée national d’Alep et le Musée du Louvre.

Avec cette exposition, Mariemont renoue avec ses collections du Proche-Orient et offre une opportunité unique d’apprécier les oeuvres de la collection du Louvre. Ces objets se rattachent essentiellement à deux hauts-lieux de la cité de Mari : les temples et le Grand palais royal.

Les oeuvres à connotation religieuse sont nombreuses : images de divinités, scènes d’offrandes, relevés de divinations. Elles côtoient des oeuvres à caractère plus administratif comme les sceaux-cylindres ; ayant une fonction plus commune comme les moules à gâteau ou les céramiques ; liées au pouvoir ou à la mémoire comme les portraits d’ancêtres Shakkanakkus ; ou ayant un rôle protecteur avec le très célèbre « Lion de Mari », animal gardien intemporel.

Autre immanquable : trois calques présentés pour la première fois au public ! Entièrement restaurés grâce à un financement de Mariemont, ces calques, jusqu’alors conservés dans les réserves du Louvre, sont les dernières traces d’un patrimoine aujourd’hui perdu.

Subissant les affres de la guerre et de la nature, Mari n’est actuellement plus un site accessible mais, malgré le temps, son pouvoir d’attraction subsiste. Après l’Égypte, la Grèce, la Chine ou la Gaule, le Proche-Orient ouvre un nouvel imaginaire à Mariemont !



Commissariat scientifique :
- Sophie Cluzan, conservateur général du patrimoine, département des Antiquités orientales du musée du Louvre.
- Jaroslaw Maniaczyk, documentaliste épigraphiste au département des Antiquités Orientales du musée du Louvre.

Commissariat général :
- Arnaud Quertinmont, conservateur de la Section des antiquités égyptiennes et proche-orientales au Domaine & Musée royal de Mariemont



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