Le BIA est un programme périscolaire qui se déploie sur l’ensemble d’une année scolaire et a pour but de faire découvrir aux jeunes de plus de 13 ans le monde de l’aéronautique et de l’espace en tant que culture générale, tout en les encourageant à s’orienter vers une carrière dans l’aéronautique. Le diplôme du BIA est délivré conjointement par les ministères français de l’éducation nationale et des transports.

 

Il a une longue histoire : créé en 1968, il remplace le brevet élémentaire des sports aériens, lui-même issu des loisirs dirigés mis en place par Jean Zay, ministre de l’éducation nationale du Front populaire. En 2019, l’astronaute Thomas Pesquet a été le parrain du 50^ème anniversaire de ce brevet.

 

La Belgique et Djibouti sont les deux seuls pays, en dehors de la France, à accueillir cette initiative française car l’organisation impose un enseignant habilité et le lieu de l’examen ne peut être qu’en France. À ce titre, on peut souligner le soutien administratif du rectorat de Lille pour la gestion et l'accompagnement des inscriptions à l'examen, ce qui fait du BIA en Belgique un projet transfrontalier.

 

Le BIA couvre 5 domaines, lors d’une heure de cours hebdomadaire : météorologie et aérologie, aérodynamique, aérostatique et principes du vol, étude des aéronefs et des engins spatiaux, navigation, réglementation, sécurité des vols, histoire et culture de l'aéronautique et du spatial.

 

Le BIA est l’occasion d’une collaboration avec l’armée de l’air française et l’entreprise française Sabena, qui a organisé une visite de ses ateliers de maintenance à l’aéroport de Zaventem. Eurocontrol, l’Organisation intergouvernementale européenne pour la sécurité de la navigation aérienne, a quant à elle invité les élèves à essayer ses simulateurs.