Sciences et universités
du
- 2021 -
01
octobre
- 2021 -
au
- 2021 -
31
octobre
- 2021 -
3 questions à Aurélien Lowie
PHC : bourses de mobilité pour les chercheurs entre la France et la Belgique
Pourriez-vous vous présenter brièvement ?
Je m’appelle Aurélien Lowie et je suis actuellement doctorant à l’université de Gand, en Belgique. J’ai effectué mes études de biologie au sein des universités de Mons et de Liège. Suite à mon master, j’ai également effectué un stage Erasmus d’un an au sein du laboratoire d’Anthony Herrel au Muséum national d’histoire naturelle de Paris avant d’entamer mon doctorat. Depuis mon master, je m’intéresse beaucoup à l’évolution des liens forme-fonction chez les vertébrés.
Pourriez-vous décrire votre projet en quelques lignes en donnant des exemples d’applications envisageables ?
Mon projet a pour but de comprendre comment des serpents fouisseurs font-ils pour s’enfouir avec tant d’aisance. De par leur nature discrète, ces animaux sont très peu étudiés, mais néanmoins très intéressant. En effet, ils sont capables de générer des forces considérables leur permettant ainsi de créer des tunnels dans des sols parfois très durs. Grâce à des expériences visant à mesurer la force produite par diverses espèces, ainsi qu’à l’utilisation de rayons-X, nous avons tenté de comprendre les mécanismes utilisés par ces serpents pour creuser. De nos jours, les animaux apodes sont au centre de l’attention lorsqu’il s’agit de robotique. De tels robots pourraient être versatiles et utilisés dans des espaces très étroits. La compréhension des mécanismes utilisés chez des serpents fouisseurs pourrait mener à l’amélioration des prototypes existant et permettre ainsi d’utiliser des robots pour des missions d’exploration, d’excavation ou en médecine par exemple, où hautes performances et espaces restreints vont de pair.
En quoi la coopération scientifique franco-belge a-t-elle représenté un atout pour vos recherches ?
Cette coopération était essentielle afin de mener à bien mon projet. En effet, les infrastructures et les domaines d’expertise du Muséum national d’histoire naturelle de Paris et de l’université de Gand sont tout à fait complémentaires. D’une part, ce séjour en France m’a permis d’utiliser du matériel et des équipements qui ne sont pas disponibles en Belgique. D’autre part, j’ai eu l’occasion de rencontrer beaucoup de nouvelles personnes et de discuter de nos divers projets. Grâce à ces échanges, nous avons eu l’occasion de s’entraider et d’augmenter nos réseaux professionnels. De plus, sur un plan personnel, ces séjours en France sont toujours synonymes d’enrichissement culturel et personnel.
Je m’appelle Aurélien Lowie et je suis actuellement doctorant à l’université de Gand, en Belgique. J’ai effectué mes études de biologie au sein des universités de Mons et de Liège. Suite à mon master, j’ai également effectué un stage Erasmus d’un an au sein du laboratoire d’Anthony Herrel au Muséum national d’histoire naturelle de Paris avant d’entamer mon doctorat. Depuis mon master, je m’intéresse beaucoup à l’évolution des liens forme-fonction chez les vertébrés.
Pourriez-vous décrire votre projet en quelques lignes en donnant des exemples d’applications envisageables ?
Mon projet a pour but de comprendre comment des serpents fouisseurs font-ils pour s’enfouir avec tant d’aisance. De par leur nature discrète, ces animaux sont très peu étudiés, mais néanmoins très intéressant. En effet, ils sont capables de générer des forces considérables leur permettant ainsi de créer des tunnels dans des sols parfois très durs. Grâce à des expériences visant à mesurer la force produite par diverses espèces, ainsi qu’à l’utilisation de rayons-X, nous avons tenté de comprendre les mécanismes utilisés par ces serpents pour creuser. De nos jours, les animaux apodes sont au centre de l’attention lorsqu’il s’agit de robotique. De tels robots pourraient être versatiles et utilisés dans des espaces très étroits. La compréhension des mécanismes utilisés chez des serpents fouisseurs pourrait mener à l’amélioration des prototypes existant et permettre ainsi d’utiliser des robots pour des missions d’exploration, d’excavation ou en médecine par exemple, où hautes performances et espaces restreints vont de pair.
En quoi la coopération scientifique franco-belge a-t-elle représenté un atout pour vos recherches ?
Cette coopération était essentielle afin de mener à bien mon projet. En effet, les infrastructures et les domaines d’expertise du Muséum national d’histoire naturelle de Paris et de l’université de Gand sont tout à fait complémentaires. D’une part, ce séjour en France m’a permis d’utiliser du matériel et des équipements qui ne sont pas disponibles en Belgique. D’autre part, j’ai eu l’occasion de rencontrer beaucoup de nouvelles personnes et de discuter de nos divers projets. Grâce à ces échanges, nous avons eu l’occasion de s’entraider et d’augmenter nos réseaux professionnels. De plus, sur un plan personnel, ces séjours en France sont toujours synonymes d’enrichissement culturel et personnel.
Plus d'informations sur les bourses de mobilité PHC Tournesol