Sciences et universités
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3 questions à Marie Bisconti
PHC : bourses de mobilité pour les chercheurs entre la France et la Belgique
Pourriez-vous vous présenter brièvement ?
Je m’appelle Marie Bisconti et je suis actuellement doctorante dans le laboratoire de Biologie Cellulaire de l’Université de Mons (UMons), en Belgique. J’ai d’abord réalisé un bachelier en Sciences Biologiques à l’UMons et me suis spécialisée, au cours de mon Master, en Biochimie, Biologie Moléculaire et Cellulaire. J’ai ensuite décidé de poursuivre ma formation avec la réalisation d’une thèse de doctorat dans un domaine en pleine expansion qui m’intéresse tout particulièrement, la fertilité. J’effectue dès lors une thèse à l’UMons en collaboration avec la clinique de fertilité du CHU Ambroise Paré, à Mons.
Pourriez-vous décrire votre projet en quelques lignes en donnant des exemples d’applications envisageables ?
Dans le monde, un couple sur 6 consulte un gynécologue parce qu'il rencontre des difficultés pour concevoir un enfant. L'altération de la qualité du sperme semble être impliquée dans environ 40% des cas d'infertilité. A l’heure actuelle, seuls quelques paramètres (tels que le nombre et la mobilité des spermatozoïdes) sont étudiés dans les cliniques de fertilité pour évaluer la qualité du sperme. Cependant, dans 10% des cas, ces paramètres se situent dans les valeurs de référence et ne permettent pas d'expliquer l'infertilité masculine. C’est pourquoi il est important de mettre en évidence de nouveaux marqueurs de fertilité masculine. Dans ce contexte, l'identification des protéines produites par les spermatozoïdes présente un intérêt particulier. En effet, des études récentes montrent que, contrairement à la croyance générale, la traduction ne serait pas absente dans les spermatozoïdes matures. Cependant, à l’heure actuelle, seules quelques-unes de ces protéines ont été identifiées.
Ainsi, le but de mon projet de thèse de doctorat, que je réalise au sein du laboratoire de Biologie Cellulaire de l’Université de Mons en Belgique, sous la supervision du Dr E. Hennebert, est d'identifier les protéines produites par les spermatozoïdes humains afin de mettre en évidence de nouveaux marqueurs de fertilité masculine.
En quoi la coopération scientifique franco-belge a-t-elle représenté un atout pour vos recherches ?
La coopération entre le laboratoire de Biologie Cellulaire du Prof. L. Tafforeau (UMons) et le laboratoire de Biologie Intégrative de la Cellule du Prof. O. Namy (Université Paris-Sud) m’a permis d’apprendre et de réaliser la technique de ribosome profiling sur mes propres échantillons avec une équipe qui possède une forte expertise dans ce domaine. Cette collaboration m’a donc permis de réaliser mes expériences dans des conditions optimales en bénéficiant des compétences et du matériel du laboratoire d’accueil. Outre l’aspect technique, ce séjour m’a permis d’intégrer une équipe dynamique ainsi que de rencontrer et d’échanger avec d’autres jeunes chercheurs.
Je m’appelle Marie Bisconti et je suis actuellement doctorante dans le laboratoire de Biologie Cellulaire de l’Université de Mons (UMons), en Belgique. J’ai d’abord réalisé un bachelier en Sciences Biologiques à l’UMons et me suis spécialisée, au cours de mon Master, en Biochimie, Biologie Moléculaire et Cellulaire. J’ai ensuite décidé de poursuivre ma formation avec la réalisation d’une thèse de doctorat dans un domaine en pleine expansion qui m’intéresse tout particulièrement, la fertilité. J’effectue dès lors une thèse à l’UMons en collaboration avec la clinique de fertilité du CHU Ambroise Paré, à Mons.
Pourriez-vous décrire votre projet en quelques lignes en donnant des exemples d’applications envisageables ?
Dans le monde, un couple sur 6 consulte un gynécologue parce qu'il rencontre des difficultés pour concevoir un enfant. L'altération de la qualité du sperme semble être impliquée dans environ 40% des cas d'infertilité. A l’heure actuelle, seuls quelques paramètres (tels que le nombre et la mobilité des spermatozoïdes) sont étudiés dans les cliniques de fertilité pour évaluer la qualité du sperme. Cependant, dans 10% des cas, ces paramètres se situent dans les valeurs de référence et ne permettent pas d'expliquer l'infertilité masculine. C’est pourquoi il est important de mettre en évidence de nouveaux marqueurs de fertilité masculine. Dans ce contexte, l'identification des protéines produites par les spermatozoïdes présente un intérêt particulier. En effet, des études récentes montrent que, contrairement à la croyance générale, la traduction ne serait pas absente dans les spermatozoïdes matures. Cependant, à l’heure actuelle, seules quelques-unes de ces protéines ont été identifiées.
Ainsi, le but de mon projet de thèse de doctorat, que je réalise au sein du laboratoire de Biologie Cellulaire de l’Université de Mons en Belgique, sous la supervision du Dr E. Hennebert, est d'identifier les protéines produites par les spermatozoïdes humains afin de mettre en évidence de nouveaux marqueurs de fertilité masculine.
En quoi la coopération scientifique franco-belge a-t-elle représenté un atout pour vos recherches ?
La coopération entre le laboratoire de Biologie Cellulaire du Prof. L. Tafforeau (UMons) et le laboratoire de Biologie Intégrative de la Cellule du Prof. O. Namy (Université Paris-Sud) m’a permis d’apprendre et de réaliser la technique de ribosome profiling sur mes propres échantillons avec une équipe qui possède une forte expertise dans ce domaine. Cette collaboration m’a donc permis de réaliser mes expériences dans des conditions optimales en bénéficiant des compétences et du matériel du laboratoire d’accueil. Outre l’aspect technique, ce séjour m’a permis d’intégrer une équipe dynamique ainsi que de rencontrer et d’échanger avec d’autres jeunes chercheurs.
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